Métaphore – LE JARDIN DU ROI
Je vous partage cette histoire d’une petite fleur vivant dans le jardin du roi au milieu de grands arbres. Cette histoire pleine de sens est totalement métaphorique. Chacun y trouvera ce qu’il a, à y trouver sur la confiance en soi et l’estime de soi.
IL ETAIT UNE FOIS …
… un roi qui avait planté, près de son château toutes sortes d’arbres, de plantes et de fleurs. Son jardin qu’il avait créé était de toute beauté. Chaque jour, il prenait le temps de s’y promener. C’était pour lui un plaisir et une détente. Un jour, il dut partir en voyage pour un certain temps. À son retour, il s’empressa d’aller marcher dans le jardin. Malheureusement, il fut surpris et surtout désolé de constater que les plantes et les arbres était en train de se dessécher.
Il s’adressa au Grand Pin, autrefois majestueux et plein de vie, et lui demanda : «Grand pin, que s’est-il passé ?»
Le Grand Pin lui répondit : «J’ai regardé le pommier et je me suis dit que jamais je ne produirai les bons fruits qu’il porte. Je me suis découragé et j’ai commencé à me dessécher.»
Puis, le Roi alla trouver le Généreux Pommier qui lui aussi était en train de se dessécher. Il s’empressa de lui poser la même question qu’au Grand Pin : «Généreux Pommier, que s’est-il passé ?»
Le Généreux Pommier lui répondit : «En regardant la rose et en sentant son parfum, je me suis dit que jamais je ne serais aussi beau et agréable et je me suis mis à me dessécher.»
La Belle et Agréable Rose étant aussi en train de dépérir, le roi laissa le Généreux Pommier et s’empressa d’aller vers elle pour lui poser la même question : «Belle et Agréable Rose, que s’est-il passé ?»
La Belle et Agréable Rose lui répondit : «Comme c’est dommage que je n’ai pas l’âge de l’Erable qui est là-bas et que mes feuilles ne se colorent pas à l’automne. Dans ces conditions, à quoi bon vivre et faire des fleurs ? Je me suis donc mise à dessécher.»
ET …
… vous imaginez bien dans quel état pouvait être le Roi qui ne comprenait pas la situation. Il avait besoin de réponses. Et, en poursuivant son investigation, car il avait vraiment besoin de comprendre, il aperçu une maaagggnnnifffiiiiqqquueee Petite Fleur. Elle était toute épanouie, avec de belles couleurs, des formes et des courbes généreuses, et une odeur enivrante. Surpris et encore sous l’emprise de ses propres émotions qu’il venait de vivre durant cette désolante expérience, il pris le temps de lui demander:
«Dis-moi Petite Fleur, je dois te dire que tu es vraiment magnifique. Comment se fait-il que tu n’aies pas subi le même sort que les autres?»
La Petite Fleur lui répondit : «J’ai failli me dessécher car au début je me désolais. Jamais je n’aurai la majesté d’un pin qui garde sa verdure toute l’année, ni les fruits goutteux et savoureux du pommier, ni même le raffinement et le parfum de la rose. J’ai commencé à mourir, mais j’ai réfléchi et je me suis dit:
Si le roi, qui est riche, puissant et sage, et qui a organisé ce jardin, avait voulu quelque chose d’autre à ma place, il l’aurait planté. Si donc il m’a planté, c’est qu’il me voulait moi, telle que je suis, et à partir de ce moment-là, j’ai décidé en mon âme et conscience d’être la plus belle possible.»
La morale de cette histoire … non!! … laissez-faire cette part de vous plus ou moins consciente, qui aura compris ce qui est à comprendre de celle-ci. Et si l’estime de soi n’était qu’une histoire de décisions et de comportements.