RITMO® (proche EMDR)
En quoi l’approche RITMO (proche EMDR) peut-elle vous aider?
La technique des mouvements oculaires a largement été utilisée avec les vétérans du Vietnam, aux Etats-Unis. Elle est aujourd’hui utilisée pour accompagner les victimes d’agressions ou d’accidents mais aussi les personnes témoins d’accidents ou victimes de catastrophes,… Son champs d’application s’est largement étendu à l’accompagnement de personnes handicapées, de personnes phobiques et aussi de personnes ayant des douleurs morales importantes suite à divers événements, …
Comment fonctionne la technique RITMO?
Lors d’un accompagnement, la technique RITMO utilise un processus totalement naturel qui se produit particulièrement pendant la nuit durant notre sommeil. L’objectif est de relancer les processus de retraitement de l’information qui se déroulent de manière automatique durant notre sommeil paradoxal.
Suite à un événement traumatique, une personne peut revivre en boucle l’événement comme une/des idées obsédantes. C’est comme si le cerveau essayait de traiter les informations traumatiques, mais malheureusement, sans y arriver. Cet engrenage peut générer un noeud émotionnel très important et douloureux et souvent très difficile à vivre. En relançant, spécifiquement, le processus de traitement sur les éléments traumatiques, une diminution des effets de reviviscence sont obtenus rapidement. Dans la plupart des cas la disparition de ces effets est totale.
Historique de RITMO
En France, c’est Lili Ruggieri (1) qui a développé la technique du RITMO (2). Elle s’est inspirée de l’EMDR (3). Cette technique pour laquelle elle est diplômée, a vu le jour en 1987 aux Etats-Unis et a été développée par Francine Shapiro (4). C’est David Servan-Schreiber (5) qui importe l’EMDR en France et la réserve au corps médical.
Découvrant tous les effets bénéfiques de l’EMDR, Lili associe son approche à celle de l’hypnose et de la PNL (6) pour donner naissance à RITMO.
Aujourd’hui Lili forme elle même à son approche et j’ai eu la chance d’être formé à celle-ci.
Comment se déroulent les séances?
Lors d’une séance nous échangeons pour identifier la situation problématique, puis nous commençons le travail de retraitement par un déroulé bien spécifique. Ce déroulé à une base de stimulations visuelles, auditives et corporelles (tapotements sur les mains, les genoux…) à gauche et à droite, pendant la remémoration du souvenir. Ce processus active les zones du cerveau impliquées jusqu’à « guider » l’évènement traumatisant en le séparant de l’émotion ressentie. La perception émotionnelle change, l’évènement est enfin intégré pour être dépassé.
Tout ceci se déroule le temps d’une heure. En général, quelques séances suffisent mais chacun d’entre vous étant unique et spécifique, il m’est très difficile de communiquer sur une durée d’accompagnement à l’avance.
Il est tout à fait possible qu’entre chaque séance, de plus ou moins fortes émotions soient vécues. Même si cela peut parfois être désagréable, cela fait partie des moments à passer pour aller mieux une fois le retraitement terminé.
Je reçois en cabinet à Veigy-Foncenex situé entre Annemasse, Genève et Thonon les Bains en passant pas Douvaine et Bons-en-Chablais. Pour me contacter, vous pouvez cliquer ici.
1.Lili Ruggieri : Psychopraticienne intégrative française, Hypnopraticienne, Thérapeute conjugale et familiale à Paris
2.R.I.T.M.O. : Retraitement de l’Information Traumatique par les Mouvements Oculaires
3.E.M.D.R. : Eyes Movement Desensitization and Reprocessing
4.Francine Shapiro : Psychologue américaine
5.David Servan-Schreiber : Médecin et Professeur en psychiatrie français
Cabinet Hypnose & Coaching – Pôle Médisanté – Veigy-Foncenex
Annemasse : A moins de 25 min du centre
Genève : A moins 25 min du centre
Thonon -les-bains : A 30 moins de min du centre
Evian : A moins de 40 min du centre
Bons en Chablais : A moins de 20 min du centre
Douvaine : A moins de 10 min du centre
Cabinet Médisanté au 55 rue des Fleurs à Veigy-Foncenex
Le coaching, l’hypnose, la PNL et le RITMO sont des moyens d’accompagner le changement. Ils ne se substituent en aucun cas à un avis médical. N’arrêtez jamais un traitement sans l’avis de votre médecin.